L'invité politique
Ce matin, à 8h15 sur Radio Classique et Public Sénat,
Bruno Le Maire, député de l’Eure
Invité de Perrine Tarneaud et Guillaume Durand
Extraits
A propos de la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet à la mairie de Paris :
« Je trouve que c’est une bonne candidate pour Paris. (…) La droite peut gagner Paris, la droite va gagner Paris. (…) Si la droite est rassemblée avec le centre, que nous avons une candidate comme Nathalie Kosciusko-Morizet qui a le tempérament, le positionnement qui peut correspondre aux attentes des Parisiens. »
A propos du scandale de la viande de cheval :
« J’ai été scandalisé par cette affaire. (…) Je pense que c’est une pratique généralisée. (…) Ce n’est pas qu’un problème national, il y a un problème de traçabilité européenne. (…) On met du temps, on n’arrive pas à savoir d’où vient la viande, on ne sait pas de quoi sont composés les produits. (…) Concrètement, [il faut] une enquête, des sanctions exemplaires, et une organisation de traçabilité européenne beaucoup plus forte que ce qui existe aujourd’hui. Et la deuxième leçon qu’il faut en tirer, c’est sur l’étiquetage. (…) Il y a urgence à améliorer l’étiquetage. (..) Les exigences en matière d’étiquetage sont insuffisantes. Pour être précis, vous êtes obligés d’étiqueter quand un ingrédient représente plus de cinquante pour cent du plat final. (…) Cette logique systématique de la concurrence absolue, du prix le plus bas, du produit le plus médiocre, c’est ce qui aboutit aux crises que nous connaissons aujourd’hui. »
A propos des élections à la présidence de l’UMP :
« Je ne fais pas de la politique pour me faire de la publicité personnelle. (…) Je vois des militants qui ne sont pas du tout sur l’élection de septembre, ils sont effarés de la situation économique du pays, inquiets de la situation du chômage et ils nous demandent les solutions que nous allons apporter. La candidature en septembre, on verra bien, ce n’est pas du tout la priorité. (…) La droite n’a pas le droit de céder à des querelles de personnes. (…) On doit définir celui qui portera nos couleurs à droite et être totalement rassemblés. (…) Qu’il n’y ait pas de leadership, c’est clair. Aujourd’hui à droite, personne ne se distingue comme le leader naturel. Ce n’est pas une raison pour ne pas travailler. »
A propos de Nicolas Sarkozy :
« C’est marrant de voir comme on va toujours chercher Nicolas Sarkozy qui ne demande qu’une chose, c’est d’être tranquille et d’être laissé à l’écart de ce jeu politique. (…) J’ai été très frappé de voir le décalage grandissant entre le Nicolas Sarkozy que j’ai connu lors de deux dernières années de sa présidence (…) et l’image qui s’était cristallisée de lui, qui était une caricature. (…) Ce décalage, je l’ai trouvé profondément injuste et si ce livre peut être utile, c’est pour rétablir une vérité entre le personnage Nicolas Sarkozy que j’ai vu se battre (...) pour vendre les produits français. Il fallait rendre justice à Nicolas Sarkozy et montrer que le personnage est plus complexe et beaucoup plus engagé que ce que l’on a pu dire dans les caricatures qu’on a faites de lui. »
A propos de Petroplus :
« Les employés ont le sentiment d’être baladés. C’est le cœur de mon engagement politique. Je refuse de traiter les gens avec des mensonges, des illusions. Tout le sens de mon combat politique, c’est de dire la vérité. »